реплика: Il ne suffit pas d’être méchant pour prospérer. La gargote allait mal.

реплика: Grâce aux cinquante-sept francs de la voyageuse, Thénardier avait pu éviter un protêt et faire honneur à sa signature. Le mois suivant ils eurent encore besoin d’argent ; la femme porta à Paris et engagea au mont-de-piété le trousseau de Cosette pour une somme de soixante francs. Dès que cette somme fut dépensée, les Thénardier s’accoutumèrent à ne plus voir dans la petite fille qu’un enfant qu’ils avaient chez eux par charité, et la traitèrent en conséquence. Comme elle n’avait plus de trousseau, on l’habilla des vielles jupes et des vielles chemises des petites Thénardier, c’est-à-dire de haillons. On la nourrit des restes de tout le monde, un peu mieux que le chien, et en peu plus mal que le chat. Le chat et le chien étaient du reste ses commensaux habituels ; Cosette mangeait avec eux sous la table dans une écuelle de bois pareille à la leur.

реплика: La Thénardier était méchante pour Cosette, Éponine et Azelma furent méchantes. Les enfants, à cet âge, ne sont que des exemplaires de la mère. Le format est plus petit, voilà tout.

реплика: Une année s’écoula, puis une autre.

реплика: On disait dans le village : « Ces Thénardier sont de braves gens. Ils ne sont pas riches, et ils élèvent un pauvre enfant qu’on leur a abandonné chez eux !

реплика: On croyait Cosette oubliée par sa mère.

реплика: D’année en année, l’enfant grandit, et sa misère aussi.

реплика: Tant que Cosette fut toute petite, elle fut le souffre-douleur des deux autres enfants ; dès qu’elle se mit à se dévelepper un peu, c’est-à-dire avant même qu’elle eût cinq ans, elle devint la servante de la maison.

реплика: On fit faire à Cosette les commissions, balayer les chambres, la cour, la rue, laver la vaisselle, porter même des fardeaux.

реплика Cosette, si jolie et si fraiche à son arrivée dans cette maison, était maintenant maigre, et blème. Elle avait je ne sais quelle allure inquiète. Sournoise, disaient les Thénardier.

реплика: L’injustice l’avait faite hargneuse et la misère l’avait rendue laide. Il ne lui restait plus que ses beaux yeux qui faisaient peine, parce que, grands comme ils étaient, il semblait qu’on y vit une plus grande quantité de tristesse.

реплика: C’était une chose navrante de voir, l’hiver, ce pauvre enfant, qui n’avait pas encore six ans, grelottant sous de vieilles loques de toile trouées, balayer la rue avant le jour avec un énorme balai dans ses petites mains rouges et une larme dans ses grands yeux.

реплика: Dans le pays on l’appelait l’Alouette. Le peuple, qui aime les figures, s’était plu à nommer de ce nom ce petit être pas plus gros qu’un oiseau, tremblant, effarouché, et frissonnant, éveillé le premier chaque matin dans la maison et dans le village, toujours dans la rue ou dans des champs avant l’aube.

реплика: Seulement la pauvre alouette ne chantait jamais.

реплика: Dans la soirée même de Noël de l’année 1823, plusieurs hommes, rouliers et colporteurs, étaient attablés et buvaient autour de quatre ou cinq chandelles dans la salle basse de l’auberge Thénardier. Cette salle ressemblait à toutes les salles de cabaret ; des tables, des brocs d’étain, des bouteilles, des buveurs, des fumeurs ; peu de lumière, beaucoup de bruit. La Thénardier surveillait le souper qui rôtissait devant un bon feu clair ; le mari Thénardier buvait avec ses hôtes et parlait politique.

Козетта сидит на своем обычном месте: на перекладине кухонного стола около очага. В лохмотьях, в деревянных башмаках на босу ногу, она, при свете очага, вяжет шерстяные чулки для девочек Тенардье. Под стульями играет котенок. Из соседней комнаты доносятся смех и звонкие голоса Эпонины и Азельмы. Порой в харчевню врывается пронзительный плач ребенка. (Одновременно звучат несколько тем: диалог о вине, монолог мельника, монолог косаря, крик ребенка, голоса девочек, диалог Тенардье)

Первый виноградарь: Du côté de Nanterre et de Suresnes le vin a beaucoup donné. Où l’on comptait sur dix pièces on en a eu douze. Cela a beaucoup juté sous le pressoir.

Второй виноградарь: Mais le raisin ne devait pas être mûr ?

Первый виноградарь: Dans ces pays-là il ne faut pas qu’on vendange mûr. Si l’on vendange mûr, le vin tourne au gras sitôt le printemps.

Второй виноградарь: C’est donc tout petit vin ?

Первый виноградарь: C’est des vins encore plus petits que par ici. Il faut qu’on vendange vert.

Мельник: Est-ce que nous sommes responsables de ce qu’il y a dans les sacs ? nous y trouvons un tas de petites graines que nous ne pouvons pas nous amuser à éplucher et qu’il faut bien laisser sous les meules ; c’est l’ivraie, c’est la luzette, la nielle, la vesce, la gaverolle, le chènevis, la queue-de-renard, et une foule d’autres drogues, sans compter les cailloux qui abondent dans de certains blés, surtout dans les blés bretons. Je n’ai pas l’amour de moudre du blé bretons, pas plus que les scieurs de long de scier des poutres où il y a des clous. Jugez de la mauvaise poussière que tout cela fait dans le rendement. Après quoi on se plaint de la farine. On a tort. La farine n’est pas notre faute.

Косарь: Il n’y a point de mal que l’herbe soit mouillée. Elle se coupe mieux. La rousée est bonne, monsieur. C’est égal, cette herbe-la, votre herbe, est jeune et bien difficile encore. Que voilà qui est si tendre ; que voilà qui plie devant la planche de fer.

Первый посетитель: Il fait noir comme dans un four !

Второй посетитель: Il faut être chat pour aller dans la rue sans lanterne à cette heure-ci !

Тенардье: Ton fils piaille, va donc voir ce qu’il veut.

Г-жа Тенардье: Bah ! il m’ennuie. (Смотрит на Козетту.) Est-elle laide avec son pochon sur l’œil ! (Приподнимает крышку одной из кастрюлек, в которой что-то кипит на очаге, потом хватает стакан, быстро подходит к кадке с водой и отворачивает кран. Козетта, подняв голову, следит за ее движениями. Из крана вытекает жиденькая струйка воды и наполняет стакан до половины.)

Г-жа Тенардье: Tiens, il n’y a plus d’eau ! (рассматривая наполненный до половины стакан) Bah ! il y en aura assez comme cela.

Торговец (грубым голосом): On n’a pas donné à boire à mon cheval.

Г-жа Тенардье: Si fait vraiment.

Торговец: Je vous dis que non, la mère.

Козетта (вылезая из-под стола): Oh ! si ! monsieur ! le cheval a bu, il a bu dans le seau, plein le seau, et même que c’est moi qui lui ai porté à boire, et je lui ai parlé.

Торговец (вскрикивает): En voilà une qui est grosse comme le poing et qui ment gros comme la maison. Je te dis qu’il n’a pas bu, petite drôlesse ! Il a une manière de souffler quand il n’a pa bu, que je connais bien.

Козетта (повторяет охрипшим от тревоги голосом): Et même quil a bien bu !

Торговец (гневно): Allons, ce n’est pas tout ça, qu’on donne a boire à mon cheval et que cela finisse !

Козетта лезет обратно под стол.

Г-жа Тенардье: Au fait, c’est juste, si cette bête n’a pas bu, il faut qu’elle boive. (Оглядывается по сторонам.) Eh bien, où donc est cette autre ? (Заглядывает под стол, разглядывает Козетту, забившуюся в угол, почти под ногами посетителей. Кричит.) Vas-tu venir ?

Козетта выползает из своего убежища.

Mademoiselle Chien-faute-de-nom, va porter à boire à ce cheval.

Козетта (робко): Mais, madame, c’est qu’il n’y a pas d’eau.

Г-жа Тенардье (распахивает настежь дверь на улицу): Eh bien, va en chercher !

Козетта, понурив голову, идет за пустым ведром, стоящим в углу около очага. Трактирщица возвращается к очагу, зачерпывает деревянной ложкой похлебку, кипящую в кастрюле, пробует.

(ворчит). Il y en a encore à la source. Ce n’est pas plus malin que ça. Je croie que j’aurais mieux fait de passer mes oignons. (Пошарив в ящике стола.) Tiens, mamselle Crapaud, en revenant tu prendras un gros pain chez le boulanger. Voilà une pièce de quinze sous.

Козетта молча берет монету и сует ее в боковой кармашек своего передника. Словно ожидая, не придет ли кто-нибудь на помощь, останавливается неподвижно с ведром в руке перед распахнутой дверью.

(кричит) Va donc !

реплика: On ne voyait pas une étoile au ciel.

реплика: La dernière de ces baraques, établie précisément en face de la porte des Thénardier, était une boutique de bimbeloterie. Au premier rang, et en avant, le marchand avait placé, sur un fond de serviettes blanches, une immense poupée qui était vêtue d’une robe de crêpe rose avec des épis d’or sur la tête et qui avait de vrais cheveux : et des yeux en émail.

реплика: Au moment où Cosette sortit, son seau à la main, si morne et si accablée qu’elle fût, elle ne put s’empêcher de lever les yeux sur cette prodigieuse poupée, vers « la dame », comme elle l’appelait. La pauvre enfant s’arrêta pétrifiée. Elle n’avait pas encore vu cette poupée de près. Toute cette boutique lui semblait un palais ; C’était la joie, la splendeur, la richesse, le bonheur, qui apparaissait dans une sorte le rayonnement chimérique à ce malheureux petit être englouti si profondément dans une misère funèbre et froide. Cosette mesurait avec cette sagacité naïve et triste de l’enfance l’abime qui la séparait de cette poupée. Elle se disait qu’il fallait être reine ou au moins princesse pour avoir une « chose » comme cela. Elle considérait cette belle robe rose, ces beaux cheveux lisses.

Козетта: Comme elle doit être heureuse, cette poupée-là !

реплика: Ses yeux ne pouvaient se détacher de cette boutique fantastique. Plus elle regardait, plus elle s’éblouissait. Elle croyait voir le paradis. Il y avait d’autres poupées derrière la grande qui lui paraissaient des fées et des génies. Le marchand qui allait et venait au fond de sa baraque lui faisait un peu l’effet d’être le Père éternel.

Г-жа Тенардье (выглянув в окно и увидев застывшую в восхищении Козетту): Comment, peronnelle, tu n’es pas partie ! Attends ! je vais à toi ! Je vous demande un peu ce qu’elle fait là ! Petit monstre, va !

Схватив ведро, Козетта со всех ног мчится за водой.

Женщина: Mais où peut donc aller cet enfant ? Est-ce que c’est un enfant-garou ? (Всмотревшись, узнает Козетту.) Tiens, c’est l’Alouette !

реплика: Cosette traversa ainsi le labyrinthe de rues tortueuses et désertes qui terminent du côté de Chelles le village de Montfermeil. Cependant, à mesure qu’elle avançait, sa marche se ralentissait comme machinalement. Quand elle eut passé l’angle de la dernière maison, Cosette s’arrêta. Ce n’était plus Montfermeil, c’étaient les champs. L’espace noir et désert était devant elle. Elle regarda avec désespoir cette obscurité où il n’y avait plus personne, où il y avait des bêtes, où il y avait peut-être des revenants.

реплика: Maintenant, c’était la Thénardier qui lui apparaissait ; la Thénardier hideuse avec sa bouche d’hiène et la colère flamboyante dans les yeux. L’enfant jeta un regard lamentable en avant et en arrière. Que faire ? que devenir ? où aller ? Devant elle le spectre de la Thénardier ; derrière elle tous les fantômes de la nuit et des bois. Ce fut devant la Thénardier qu’elle recula.

реплика: Il n’y avait que sept ou huit minutes de la lisière du bois à la source. Cosette connaissait le chemin pour l’avoir fait plusieurs fois le jours. Chose étrange, elle ne se perdit pas. Un reste d’instinct la conduisait vaguement. Elle ne jetait cependant les yeux ni à droite ni à gauche, de crainte de voir des choses dans les branches et dans des broussailles. Elle arriva ainsi à la source.

реплика: Cosette ne prit pas le temps de respirer. Il faisait très noire, mais elle avait l’habitude de venir à cette fontaine. Elle chercha de la main gauche dans l’obscurité un jeune chêne incliné sur la source qui lui servait ordinairement de point d’appui, rencontra une branche, s’y suspendit, se pencha et plongea le seau dans l’eau. Elle était dans un moment si violent que ses forces étaient triplées.

реплика: Pendant qu’elle était ainsi penchée, elle ne fit pas attention que la poche de son tablier se vidait dans la source. La pièce de quinze sous tomba dans l’eau. Cosette ne la vit ni ne l’entendit tomber.

Незнакомец: Mon enfant, c’est bien lourd pour vous ce que vou portez là.

Козетта: Oui, monsieur.

Незнакомец: Donnez, je vais vous le porter.

Козетта выпускает дужку ведра.

(бормочет) C’est très lourd, en effet. (Козетте.) Petite, quel âge as-tu ?

Козетта: Huit ans, monsieur.

Незнакомец: Et viens-tu de loin comme cela ?

Козетта: De la source qui est dans le bois.

Незнакомец: Et est-ce loin où tu vas?

Козетта: A un bon quart d’heure d’ici.

Незнакомец (помолчав): Tu n’as donc pas de mère ?

Козетта: Je ne sais pas. (Незнакомец пытается что-то сказать, но она добавляет.) Je ne crois pas. Les autres en ont. Moi, je n’en ai pas. (Помолчав.) Je crois que je n’en ai jamais eu.

Незнакомец останавливается. Ставит ведро на землю, наклоняется и кладет обе руки на плечи девочки, стараясь в темноте разглядеть ее лицо. Ее худенькое жалкое личико смутно проступает в белесовато-сером свете.

Незнакомец (помолчав): Comment t’appelles-tu ?

Козетта: Cosette.

Незнакомец вздрагивает, словно от электрического тока. Снова бросает взгляд на нее, затем снимает руки с плеч Козетты, хватает ведро и шагает дальше.

(спустя мгновение) Petite, ou demeures-tu ?

Козетта: A Montfermeil, si vous connaissez.

Незнакомец: C’est là que nous allons ?

Козетта: Oui, monsieur.

Незнакомец (немного погодя): Qui est-ce donc qui t’a envoyée à cette heure chercher de l’eau dans le bois ?

Козетта: C’est madame Thénardier.

Незнакомец (стараясь говорить равнодушным тоном, но голос у него как-то странно дрожит): Qu’est-ce qu’elle fait ta madame Thénardier ?

Козетта: C’est ma bourgeoise. Elle tient l’auberge.

Незнакомец: L’auberge ? Eh bien, je vais aller y loger cette nuit. Conduis-mois.

Козетта: Nous y allons.

Некоторое время оба молчат

Незнакомец: Est-ce qu’il n’y a pas de servante chez madame Thénardier ?

Козетта: Non, monsieur.

Незнакомец: Est-ce que tu es seule ?

Козетта: Oui, monsieur. (Пауза.) C’est-à-dire y a deux petites filles.

Незнакомец: Quelles petites filles ?

Козетта: Ponine et Zelma.

Незнакомец: Qu’est-ce que Ponine et Zelma ?

Козетта: Ce sont les demoiselles de madame Thénardier. Comme qui dirait ses filles.

Незнакомец: Et que font-elles, celles-là ?

Козетта: Oh ! elles ont de belles poupées, des choses où il y a de l’or, tout plein d’affaires. Elles jouent, elles s’amusent.

Незнакомец: Toute la journée ?

Козетта: Oui, monsieur.

Незнакомец: Et toi ?

Козетта: Moi, je travaille.

Незнакомец: Toute la journée ?

Козетта (смотрит на него): Oui, monsieur. (помолчав) Des fois, quand j’ai fini l’ouvrage et qu’on veut bien, je m’amuse aussi.

Незнакомец: Comment t’amuses-tu ?

Козетта: Comme je peux. On me laisse. Mais je n’ai pas beaucoup de joujoux. Ponine et Zelma ne veulent pas que je joue avec leurs poupées. Je n’ai qu’un petit sabre en plomb, pas plus long que ça (показывает мизинчик).

Незнакомец: Et qui ne coupe pas ?

Козетта: Si, monsieur, ça coupe la salade et les têtes de mouches.

Молча идут.

Незнакомец: C’est donc la foire ici ?

Козетта: Non, monsieur, c’est Noël.

Какое-то время идут, затем девочка дотрагивается до его руки.

Monsieur ?

Незнакомец: Quoi, mon enfant ?

Козетта: Nous voilà tout près de la maison.

Незнакомец: Eh bien ?

Козетта: Voulez-vous me laisser reprendre le seau à présent ?

Незнакомец: Pourquoi ?

Козетта: C’est que si madame voit qu’on me l’a porté, elle me battra.

На пороге харчевни появляется трактирщица со свечой в руке.

Г-жа Тенардье: Ah ! c’est toi, petite gueuse ! Dieu merci, tu y as mis le temps !

Козетта (задрожав): Madame, voilà un monsieur qui vient loger.

Угрюмое выражение на лице тетки Тенардье быстро сменяется любезной гримасой — это мгновенное превращение свойственно кабатчикам.

Г-жа Тенардье (жадно вглядываясь в темноту, чтобы разглядеть вновь прибывшего): Cest monsieur ?

Незнакомец (дотронувшись рукой до шляпы): Oui, madame.

Богатые путешественники не бывают столь вежливы. Этот жест, а также беглый осмотр одежды и багажа путешественника, который произвела хозяйка, заставили исчезнуть ее любезную гримасу, сменившуюся прежним угрюмым выражением.

Г-жа Тенардье (сухо): Entrez, bonhomme.

Входят в трактир.

Тенардье (жене, когда она проходит мимо него, делает незаметное движение указательного пальца, одновременно оттопырив губы): Débine complète.

Г-жа Тенардье (восклицает): Ah ! çà, brave homme, je suis bien fâchée, mais c’est que je n’ai plus de place.

Незнакомец: Mettez-moi où vous voudrez, dit l’homme, au grenier, à l’écurie. Je payerai comme si j’avais une chambre.

Г-жа Тенардье: Quarante sous.

Незнакомец: Quarante sous. Soit.

Г-жа Тенардье: A la bonne heure.

Возчик (г-же Тенардье, шепотом): Quarante sous ! mais ce n’est que vingt sous.

Г-жа Тенардье (так же): C’est quarante sous pour lui. Je ne loge pas des pauvres à moins.

Тенардье (так же): C’est vrai, ça gâte une maison d’y avoir de ce monde-là.

Тем временем человек, положив на скамью узелок и палку, присел к столу, на который Козетта поспешила поставить бутылку вина и стакан. Торговец забирает принесенное ведро с водой и отправляется поить свою лошадь. Козетта опять уселась на свое обычное место под кухонным столом и принимается за вязание.
Человек в желтом рединготе, налив себе вина и, едва пригубив, с каким-то особым вниманием начинает рассматривать ребенка. Все
замирает кроме этих двоих.

Незнакомец: Cosette était laide. Heureuse, elle eùt peut-être été jolie. Cosette était maigre et blême ; elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses grands yeux enfoncée dans une sorte d’ombre étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ». Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelottait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait par tout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte.

Г-жа Тенардье (вдруг): A propos ! et ce pain ?

Козетта быстро вылезает из-под стола. Она совершенно забыла о хлебе.

Козетта (лжет): Madame, le boulanger était fermé.

Г-жа Тенардье: Il fallait cogner.

Козетта: J’ai cogner, madame.

Г-жа Тенардье: Eh bien ?

Козетта: Il n’a pas ouvert.

Г-жа Тенардье: Je saurai demain si c’est vrai, et si tu mens tu auras une fière danse. En attendant, rends-moi la pièce-quinze-sous.

Козетта сует руку в карман фартука и, помертвев, замирает. Монетки нет.

Г-жа Тенардье: Ah ç! mas-tu entendue ?

Козетта выворачивает карман. Пусто. Несчастная малютка не находит слов. Стоит, окаменев.

Г-жа Тенардье (хрипло): Est-ce que tu l’as perdue, la pièce-quinze-sous ? ou bien est-ce que tu veux me la voler ? (Протягивает руку к плетке, висящей на гвозде возле очага.)

Козетта (кричит): Grâce ! madame ! je ne ferai plus.

В это время человек в желтом рединготе, незаметно для окружающих, пошарил в жилетном кармане. Впрочем, остальные посетители пьют, играют в кости и ни на что не обращают внимания.
Козетта в смертельном страхе забилась в угол за очагом, стараясь сжаться в комочек и как-нибудь спрятать свое жалкое полуобнаженное тельце. Трактирщица
заносит руку.

Незнакомец: Pardon, madame, mais tout à l’heure j’ai vu quelque chose qui est tombé de la poche du tablier de cette petite et qui a roulé. C’est peut-être cela.  Justement, voici.

Г-жа Тенардье: Oui,c’est cela.

Отнюдь не «cela», а монета в двадцать су, но для трактирщицы это выгодно

(злобно взглянув на ребенка) Que cela ne t’arrive plus, toujours !

Козетта опять забирается в свою «нору», как называет это место тетка Тенардье. Ее большие глаза, устремленные на незнакомца, мало-помалу приобретают совершенно несвойственное им выражение. Пока это лишь наивное удивление, но к нему уже примешивается какая-то безотчетная доверчивость.

(незнакомцу) A propos, voulez-vous souper ?

Тот не отвечает. Кажется, он глубоко задумался.

(сквозь зубы) Qu’est-ce que c’est que cet homme-là ? C’estquelque affreux pauvre. Cela n’a pas le sou pour souper. Me payera-t-il mon logement seulement ? Il est bien heureux tout de même qu’il n’ait pas eu l’idée de voler l’argent qui était à terre.

Тут дверь отворяется, и входят Эпонина и Азельма. Это две хорошенькие девочки, скорее горожаночки, чем крестьяночки, премиленькие, одна – с блестящими каштановыми косами, другая – с длинными черными косами, спускающимися по спине. Оживленные, чистенькие, полненькие, свезие и здоровые, они радуют глаз. Девочки тепло одеты, но благодаря материнскому искусству плотность материи нисколько не умаляет кокетливости их туалета. Одежда приноровлена к зиме, не теряя вместе с тем изящества весеннего наряда. Эти две малютки излучают свет. Кроме того, они здесь повелительницы. В их одежде, в их веселости, в том шуме, который они производят, чувствуется сознание своей верховной власти.

Г-жа Тенардье: Ah ! vous voilà donc, vous autres ! (притянув поочередно каждую к себе на колени, мать приглаживает им волосы, поправляет ленты и, потрепав с материнской нежностью, отпускает) Sont-elles fagotées !

Девочки усаживаются в углу, возле очага. Они принимаются тормошить куклу, укладывают ее то у одной, то у другой на коленях и весело щебечут. Козетта время от времени поднимает глаза от вязанья и печально глядит на них. Те не замечают Козетту. Она для них что-то вроде собачонки. Вдруг тетка Тенардье, продолжавшая ходить взад и вперед по комнате, замечает, что Козетта отвлекается и, вместо того чтобы работать, глядит на играющих детей.

Г-жа Тенардье: Ah ! je t’y prends ! C’est comme cela que tu travailles ! Je vais te faire travailler à coups de martinet, moi.

Незнакомец: Madame, bah ! laissez-la jouer !

Г-жа Тенардье (резко): Il faut qu’elle travaille puisqu’elle mange. Je ne la nourris pas à rien faire.

Незнакомец (мягко): Qu’est-ce qu’elle fait donc ?

Г-жа Тенардье (снисходит до ответа): Des bas, sil vous plait. Des bas pour mes petites filles qui n’en ont pas, autant dire, et qui vont tout à l’heure pieds nus.

Незнакомец (взглянув на жалкие, красные ножки Козетты): Quand aura-t-elle fini cette paire de bas ?

Г-жа Тенардье: Elle en a encore au moins pour trois ou quatre grands jours, la paresseuse.

Незнакомец: Et combien peut valoir cette paire de bas, quand elle sera faite ?

Г-жа Тенардье (окинув его презрительным взглядом): Au moins trente sous.

Незнакомец: La donneriez-vous pour cinq francs ?

Возчик (засмеявшись грубым смехом): Pardieu ! cinq francs ? Je crois fichtre bien ! cinq balles !

Тенардье (решив, что пора ему вмешаться в разговор): Oui, monsieur, si c’est votre fantaisie, on vous donnera cette paire de bas pour cinq francs. Nous ne savons rien refuser aux voyageurs.

Г-жа Тенардье (резко и решительно): Il faudrait payer tout de suite.

Незнакомец: J’achète cette paire de bas. (вынув из кармана пятифранковую монету, протягивает ее кабатчице) Je la paye. (поворачивается к Козетте) Maintenant ton travail est à moi. Joue, mon enfant.

Возчик (он так потрясен видом пятифранковой монеты, что бросает пить вино и подбегает взглянуть на нее): Cest pourtant vrai ! Une vraie roue de derrière ! et pas fausse !

Тенардье подходит и молча кладет деньги в жилетный карман. Супруге нечего возразить, она кусает себе губы, лицо ее искажается злобой.

Козетта (вся дрожа, отваживается спросить): Madame, est-ce que c’est vrai ? est-ce que je peux jouer ?

Г-жа Тенардье (кричит в бешенстве): Joue !

Козетта: Merci, madame.

Тенардье снова усаживается пить. Жена шепчет ему на ухо.

Г-жа Тенардье: Qu’est-ce que ça peut être que cet homme jaune ?

Тенардье (с величественным видом): J’ai vu, des millionaires qui avaient des redingotes comme cela.

Козетта начинает играть с сабелькой, Эпонина и Азельма, бросив куклу, начинают играться с котенком.

Эпонина: Vois-tu, ma sœur, cette poupée-là est plus amusante que l’autre. Elle remue, elle crie, elle est chaude. Ce cerait ma petite fille. Je serais une dame. Je viendrais te voir et tu la regarderais. Peu à peu tu verrais ses moustaches, et cela t’étonnerait. Et puis tu verrais ses oreilles, et puis tu verrais sa queue, et cela t’étonnerait. Et tu me dirais : Ah ! mon Dieu ! et je te dirais : Oui, madame, c’est une petite fille que j’ai comme ça. Les petites filles sont comme ça à présent.

Тетка Тенардье подходит к «желтому человеку».

Г-жа Тенардье (облокотившись на стол): Monsieur

Незнакомец оборачивается.

Voyez-vous, monsieur, je veux bien que l’enfant joue, je ne m’y oppose pas, mais c’est bon pour une fois, parce que vous êtes généreux. Voyez-vous, cela n’a rien. Il faut que cela travaille.

Незнакомец: Elle n’est donc pas à vous, cette enfant ?

Г-жа Тенардье: Oh, mon Dieu, non, monsieur ! c’est une petite pauvre que nous avons recueillie comme cela, par charité. Une espèce d’enfant imbécile. Elle doit avoir de l’eau dans la tête. Elle a la tête grosse, comme vous voyez. Nous faisons pour elle ce que nous pouvons, car nous ne sommes pas riches. Nous avons beau écrire à son pays, voilà six mois qu’on ne nous répond plus. Il faut croire que sa mère est morte.

Незнакомец: Ah ! (Вновь задумывается.)

Г-жа Тенардье: C’était une pas grand’chose que cette mère ! Elle abandonnait son enfant.

В продолжение этой беседы Козетта, словно ей подсказал инстинкт, что речь шла о ней, не сводила глаз с хозяйки, но слушала рассеянно, до нее долетали лишь обрывки фраз. Ненадолго наступила тишина, в которой слышно, как она, сидя под столом, глядя на отражающийся в ее неподвижных глазах огонь и укачивая подобие младенца в пеленках, которое она соорудила себе, тихо напевает.

Г-жа Тенардье: Que veut monsieur ?

Незнакомец: Du pain et du fromage.

Г-жа Тенардье (уходя от него): Décidément, cest un gueux.

Козетта: Ma mère est morte ! ma mère est morte ! ma mère est morte !

Тем временем Козетта заметила куклу, которую девочки Тенардье позабыли, выпускает из рук запеленатую саблю, затем медленно обводит глазами комнату. Тетка Тенардье шепчется с мужем и пересчитывает деньги. Эпонина и Азельма играют с котенком; посетители кто ужинает, кто пьет вино, кто поет. На четвереньках выбирается из-под стола, еще раз удостоверившись, что за ней никто не следит, быстро подползает к кукле и хватает. Мгновение спустя она снова на своем месте в неподвижности, но таким образом, чтобы кукла, которую она держит в объятиях оставалась в тени. Но как ни осторожна была Козетта, она не заметила, что одна нога куклы выступила из мрака, и теперь ее освещает яркий огонь очага.

Азельма: Tiens ! ma sœur !

Эпонина встает и, не отпуская котенка, подходит к матери и принимается дергать ее за юбку.

Г-жа Тенардье: Mais laisse-moi donc ! Qu’est-ce que tu me veux ?

Эпонина: Mère, regarde donc !

Г-жа Тенардье (охрипшим от возмущения голосом): Cosette !.

Козетта вздрагивает, словно под ней заколебалась земля. Оборачивается.

Cosette !

Козетта берет куклу и со смешанным чувством благоговения и отчаяния осторожно кладет ее на пол. Потом, не сводя с куклы глаз, сжимает ручки, заламывает их и вдруг захлебывается от рыданий.

Незнакомец (встает из-за стола): Quest-ce donc ?

Г-жа Тенардье (восклицает, указывая на лежащее у ее ног доказательство преступления): Vous ne voyez pas ?

Незнакомец: Eh bien, quoi ?

Г-жа Тенардье: Cette gueuse, s’est permis de toucher à la poupée des enfants !

Незнакомец: Tout ce bruit pour cela ! Eh bien, quand elle jouerait avec cette poupée ?

Г-жа Тенардье: Elle y a touché avec ses mains sales ! avec ses affreuses mains !

Рыдания Козетты усиливаются.

Г-жа Тенардье: Te tairas-tu !

Незнакомец направляется ко входной двери, открывает ее и выходит. Посетители заводят песню. Кабатчица, воспользовавшись отсутствием незнакомца, пихает Козетту ногой так, что та вскрикивает.

Монолог пьяницы.

Дверь отворяется, незнакомец появляется вновь. Он несет в руках ту самую чудесную куклу. Ставит ее перед Козеттой.

Незнакомец: Tiens, cest pour toi.

Козетта поднимает глаза, смотрит на незнакомца, потом на куклу, потом медленно отступает и забивается под стол в самый дальний угол, к стене. Она больше не плачет, не кричит, — кажется, она не осмеливается дышать. Кабатчица, Эпонина и Азельма стоят как истуканы. Пьяницы и те умолкают. В харчевне воцаряется торжественная тишина. Потом Тенардье подходит к жене.

Г-жа Тенардье (бормочет): Qu’est-ce que c’est que ce vieux ? est-ce un pauvre ? est-ce un millionnaire ? C’est peut-être les deux, c’est-à-dire un voleur.

Тенардье (шепотом): Cette machine coûte au moins trente francs. Pas de bêtises. A plat ventre devant l’homme !

Г-жа Тенардье (кисло-сладким тоном, свойственным злой бабе, когда она хочет казаться ласковой): Eh bien, Cosette, est-ce que tu ne prends pas ta poupée ?

Козетта осмеливается и выползает из своего угла.

Тенардье (ласково): Ma petite Cosette, monsieur te donne une poupée ? Prends-la. Elle est à toi.

Козетта глядит на волшебную куклу с ужасом. Ей кажется, что как только она дотронется до куклы, ударит гром. Однако сила притяжения побеждает. Козетта, наконец, приближается к кукле и, обернувшись к кабатчице, застенчиво шепчет.

Козетта (одновременно с отчаянием, испугом и восхищением): Est-ce que je peux, madame ?

Г-жа Тенардье: Pardi ! c’est à toi. Puisque monsieur te la donne.

Козетта: Vrai, monsieur ? est-ce que c’est vrai c’est à moi, la dame ?

Глаза незнакомца полны слез. Молча он кивает Козетте и вкладывает ручку «la dame» в ее ручку. Козетта, быстро отдернув свою руку, словно рука «la dame» жжет ее, потупилась. В этот момент у нее высунулся язык.

Козетта (внезапно оборачивается и порывистым движением хватает куклу): Je lappellerai Catherine. (Г-же Тенардье.) Madame, est-ce que je peux la mettre sur une chaise ?

Г-жа Тенардье: Oui, mon enfant.

Козетта сажает Катерину на стул, а сама садится перед нею на пол и, неподвижная, безмолвная, погружается в созерцание.

Незнакомец: Jou donc, Cosette !

Козетта: Oh ! je joue.

Трактирщица спешит отправить дочерей спать. Спустя какое-то время подходит к желтому человеку спросить позволения отправить и Козетту.

Г-жа Тенардье (с видом материнской заботливости): elle est bien fatiguée aujourdhui

Время от времени она удаляется в противоположный угол залы, где сидит ее муж, чтобы «отвести душу».

Vieille bête ! qu’est-ce qu’il a donc dans le ventre ? Venir nous déranger ici ! vouloir que ce petit monstre joue ! lui donner des pupées ! donner des pupées de quarante sous ! Encore un peu il lui dirait votre majesté comme à la duchesse de Berry ! Y a-t-il du bon sens ? il est donc etrange, ce vieux mystérieux-là ?

Тенардье: Pourquoi ? C’est tout simple. Si ça l’amuse ! Toi, ça t’amuse que la petite travaille, lui ça l’amuse qu’elle joue. Il est dans son droit. Un voyageur, ça fait ce que ça veut quand ça paye. Si ce vieux est un philanthrope, qu’est-ce que ça te fait ? Si c’est un imbécile, ça ne te regarde pas. De quoi te mêles-tu, puisqu’il a de l’argent ?

Г-жа Тенардье: est-ce qu’il va passer la nuit comme ça ? Je vais me coucher. Fais-en ce que tu voudras.

Бьет два часа.

Проходит еще час. Почтенный трактирщик прочел по крайней мере раза три «Французский вестник» от даты выхода и до фамилии издателя. Незнакомец не трогается с места. Тенардье шевельнулся, кашлянул, сплюнул, высморкался, скрипнул стулом. Человек остается неподвижным

Тенардье (про себя): Est-ce quil dort ?

Наконец, сняв колпак, Тенардье осторожно подходит к гостю и осмеливается спросить.

Est-ce que monsieur ne va pas reposer ?

Незнакомец: Tiens ! vous avez raison. Où est votre écurie ?

Тенардье (усмехаясь): Monsieur, je vais conduire monsieur.

Берет подсвечник, незнакомец берет узелок и палку и Тенардье ведет его в комнату, убранную с необыкновенной роскошью.

Незнакомец: Qu’est-ce que c’est que cela ?

Тенардье: C’est notre propre chambre de noce. Nous en habitons une autre, mon épouse et moi. On n’entre ici que trois ou quatre fois dans l’année.

Незнакомец (резко): J’aurais autant aimé l’écurie.

Тенардье делает вид, что не расслышал этого неучтивого замечания. Он зажигает две неначатые восковые свечи, украшающие камин, внутри которого пылает довольно яркий огонь.

Незнакомец: Et ceci, qu’est-ce que c’est ?

Тенардье: Monsieur, c’est le chapeau de mariée de ma femme.

Трактирщик удаляется в свою комнату. Жена лежит в постели, но не спит. Услыхав шаги мужа, оборачивается и говрит.

Г-жа Тенардье: Tu sais que je flanque demain Cosette à la porte.

Тенардье (холодно): Comme tu y vas !

А путешественник, как только хозяин ушел, кладет в угол узелок и палку, опускается в кресло и несколько минут сидит задумавшись. Потом снимает ботинки, берет одну из свечей, задувает другую, толкает дверь и выходит, осматриваясь вокруг, словно что-то ищет. Двигается по коридору, который выводит его на лестницу. Тут он слышит чуть слышный звук, напоминающий дыхание ребенка. В треугольном углублении под лестницей, на дырявом тюфяке, из которого торчит солома, спит, прижимая к себе куклу, Козетта. Он подходит ближе и смотрит на нее. Возле постели стоит только один из ее деревянных башмаков. Когда он проходит мимо камина, его взгляд падает на то, что стоит в нем. Это два детских башмачка изящной формы и разной величины. В каждом башмаке блестит новенькая монета в десять су. Путник выпрямляется и уже собирается уйти, как вдруг замечает в глубине, в сторонке, в самом темном углу очага грубое, ужасное деревенское сабо, разбитое, все в засохшей грязи и в золе. Это сабо Козетты. В нем ничего не лежит. Проезжий пошарил в кармане, нагибается и кладет в сабо Козетты луидор. Затем, неслышно ступая, возвращается в свою комнату.